À venir – du 3 novembre au 2 décembre 2023

Vernissage le jeudi 2 novembre

Comme chaque année, la Galerie Arenthon a souhaité inviter un photographe à parcourir son fonds de gravures et lithographies modernes, pour créer un dialogue entre les estampes des grands artistes du début du XXe siècle et les œuvres d’un photographe contemporain.

Cette année, c’est Denis Darzacq qui se prêtera au jeu de la conversation. Les œuvres d’artistes tels que Picabia, Léger ou Le Corbusier ont profondément marqué sa formation et l’habitent encore aujourd’hui. Cette influence s’est révélée formellement à Darzacq, en parcourant les œuvres de la galerie d’art Arenthon à Paris. De façon surprenante les formes et les couleurs de sa nouvelle série d’assemblages photographiques répondent naturellement aux œuvres de Fernand Léger des années 29-30, reproduites dans la revue iconique Derrière le miroir.

Dans la série Doublemix, réalisée avec Anne-Iris Lüneman, Darzacq mêle photographie et céramique : en résulte des œuvres uniques où se croisent deux univers plastiques. En y ajoutant l’estampe, un jeu de correspondances se met en place et par une mécanique mystérieuse, les rouages de Picabia entrent en résonance avec les rouges de Darzacq.

Ancien photographe de presse, membre de l’agence VU, Denis Darzacq oriente son travail à partir de 1995 vers une photographie plasticienne et s’intéresse aux interactions des individus issus de minorités avec la société.

Ses photographies sont construites sur des réalités paradoxales qu’il s’emploie à faire dialoguer. Parmi ses séries les plus connues, La Chute (2006) et Hyper (2010) mettent en lévitation des corps dans la ville ou les supermarchés ; Act 1 et Act 2 (2010-2015) libèrent les corps et les esprits du handicap.

Parallèlement, il travaille autour d’objets qu’il met en scène ou d’assemblages photographiques mystérieux. Ces photographies, libérées du devoir d’informer, concrètes et abstraites à la fois, questionnent la matérialité et le sens des images.

Découvrez les œuvres de l’exposition