Folon, Jean-Michel
Jean-Michel Folon naît le 1er mars 1934 à Uccle et s’éteint le 20 octobre 2005 à Monaco, à l’âge de 71 ans. Artiste belge polyvalent, il excelle dans l’aquarelle, la peinture, la gravure et la sculpture, explorant une multitude de supports artistiques tels que la tapisserie, la création de timbres-poste et les décors de théâtre. Folon laisse derrière lui une œuvre variée et riche, marquée par sa créativité et son talent multiforme.
3 résultats affichésTrié du plus récent au plus ancien
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Peintures et écrits
Pierre Alechinsky
1 000€
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La Mort d'un arbre
Max Ernst
400€
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La Boîte de conserve
Jean-Michel Folon
VENDUE
Pendant l'année académique 1954-1955, Jean-Michel Folon suit brièvement les cours d'esthétique industrielle à l'École nationale des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles, mais ne termine pas ses examens. Encouragé par ses professeurs et son oncle Étienne Samson, il quitte la Belgique pour Paris en 1955, s'installant dans un pavillon de jardinier à Bougival.
À Paris, il se fait remarquer dans le domaine de l'illustration en développant plusieurs styles influencés notamment par Saul Steinberg, caractérisés par des dégradés généreux à l'aquarelle et l'utilisation de personnages au contour volontairement simplifié. Ses œuvres captent l'errance et l'expression perdue des personnages, évoluant dans des paysages vastes et dépouillés ou des environnements urbains mystérieux et parfois oppressants, reflétant les préoccupations de la société occidentale après mai 68.
En parallèle à sa carrière artistique, Folon s'essaie également au cinéma, jouant des rôles dans des films comme La Chute d'un corps pour Michel Polac, Lily aime-moi de Maurice Dugowson et F comme Fairbanks. En 1981, il incarne le rôle principal aux côtés de Marlène Jobert dans L'Amour nu réalisé par Yannick Bellon.
Un moment marquant de sa carrière survient en juin 1983, lorsqu'il crée le premier logo pour Apple, « Mr. Macintosh », pour la société de Steve Jobs. Cependant, le design est finalement remplacé à la dernière minute par celui de Tom Hughes, manquant ainsi une opportunité financière majeure, avec un contrat initial prévoyant 1$ par ordinateur vendu, alors que la société vendra 30 millions d'unités sur 15 ans.